Émilie Lacas : 3 Trucs pour atteindre ses rêves en danse

Émilie Lacas : 3 Trucs pour atteindre ses rêves en danse

Truc No1. S’inspirer de modèles

Émilie, aujourd’hui âgée de 20 ans, a toujours eu une grande admiration envers ceux qui osent se fixer des buts ambitieux et qui travaillent pour les atteindre. C’est justement ce qui l’a impressionné de la troupe C4 (bien avant qu’elle en fasse partie), lorsqu’elle est arrivée au studio Rebelles & Vagabonds. Elle n’avait alors que 12 ans. « J’ai vu ces filles-là se fixer de grands objectifs et prendre de sérieux moyens pour les atteindre », dit-elle. On peut se rappeler que les filles de C4 ont d’ailleurs remporté en 2016 le prestigieux showcase de la compétition Hit The Floor à Lévis. C’était le début d’une série d’impressionnants accomplissements. On les a ensuite vu gagner le cœur de milliers de Québécois avec leurs touchantes prestations à la télévision (Danser pour Gagner et Révolution). Elles ont assurément contribué à prouver à Émilie qu’on pouvait tous atteindre nos rêves! Suffit d’abord d’y croire, et de s’entraîner de façon assidue. Lors de ses premières années à R&V, son rêve était de faire partie, elle aussi, de C4… Et alors qu’un jour une des danseuses de C4 a eu besoin d’une remplaçante, à qui allait-elle demander un remplacement? Eh oui, à Émilie. L’équipe n’a plus jamais voulu la laisser partir, et lui ont officiellement offert une place au sein de la formation. Les filles de C4, Émilie incluse, réalisent aujourd’hui un autre rêve extraordinaire : Elles entament une importante tournée à travers les salles de spectacle du Québec. Ce sera le premier spectacle multimédia de danse urbaine, appelé EVA_D par C4. Émilie ne peut en être plus fière! …Et dire que tout ce chemin fut en partie inspiré de ses modèles, maintenant devenues coéquipières!

 

Truc No 2. Lever les barrières

Depuis qu’elle est toute jeune, Émilie a écouté son père lui expliquer qu’elle ne devait jamais se mettre de barrière. Il tentait même de lui expliquer par dessin parfois! Au début, elle avoue ne pas avoir saisi le sens des « barrières » dont lui parlait son père… Jusqu’à ce qu’elle compare ces barrières aux limites d’une zone de confort. La zone de confort, c’est là où on se sent compétent, en contrôle, en sécurité. Traverser cette limite, ça peut être déstabilisant. Les limites de notre zone de confort se traduisent souvent par des barrières de peur… la peur de ne pas être capable, de faire rire de soi, d’échouer… On devrait tout simplement accepter d’avoir peur, et lever la barrière quand même. Essayer. Même si on pense qu’on n’est pas assez bon. Accepter que ce soit imparfait. Surtout, arrêter de se comparer aux autres. La comparaison est la pire des barrières selon Émilie. Elle ralentit un danseur dans la découverte de ses propres forces et retarde le développement de son plein potentiel. C’est aujourd’hui ce qu’elle répète à ses élèves de danse, et elle constate bien les excellents résultats d’un danseur lorsqu’il arrête de se comparer à un autre.

 

Truc No3. L’entrainement et la place des compétitions

Les parents d’Émilie l’ont inscrit à des cours de danse récréative à l’âge de 3 ans. Du Jazz surtout, un peu de ballet, et du Hip Hop. À ce stade les entraînements sont plutôt modérés. Elle a toujours apprécié ses cours et eu une certaine motivation à poursuivre, mais c’est à 12 ans que ceci s’est transformé en véritable passion. Elle a donc tenté sa chance en audition, et a obtenu une place dans une troupe débutante de danse urbaine. Quand on vise les meilleurs, l’entraînement doit absolument faire parti du plan. C’est en fait le cœur du plan. Il n’y a pas de secret magique, ceux qui se distinguent consacrent beaucoup d’heures à leur passion. Dès sa première année de danse compétitive, en plus de ses cours de troupe, Émilie s’est inscrite à tous les cours récréatifs de danse urbaine de son studio. Oui, TOUS. Popping, House, Dancehall, Break, Waacking, Krump, pour ne nommer que ceux-là! En tout, 15 à 20 heures de danse par semaine. Les compétitions aussi agissent en tant que formation. C’est le meilleur moyen de repousser nos limites, individuellement et collectivement. Les compétitions et les Battles de danse font parti de la culture de la danse urbaine, et y participer nous permet justement de découvrir toutes les richesses de cette communauté. « Le passage en compétition est nécessaire pour former un bon danseur. Ça fait partie du parcours. À condition de le vivre sainement. » dit Émilie. Aujourd’hui, elle s’est retirée des compétitions, après 8 ans, pour se consacrer uniquement à ses spectacles avec C4, et à l’enseignement de la danse.

 

Émilie est plutôt fière de la danseuse qu’elle est devenue, et avec raison! Nous la trouvons très inspirante et c’est pour cela que nous voulons faire rayonner son histoire. Elle nous a d’ailleurs confié qu’en plus qu’acquérir des aptitudes techniques, la danse lui a permis de se découvrir en tant que personne et à vaincre sa timidité en allant vers les autres. Et le plus important, que rien ne devrait l’arrêter! Pour son prochain projet, elle aimerait démarrer un blog, qui parlerait de mode et de lifestyle. Nous serons certainement au rendez-vous pour la lire!

Crédit photo: @latribu et Champagne Club Sandwich


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